Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Avez-vous faim? Mangez du français!

4 avril 2012

Prennez le stylo!...

Choisissez un de ces documents écrits et répondez au questionnaire proposé:

ecriture

http://eoidehellin5.canalblog.com/archives/comprehension_ecrite_/index.html

Publicité
Publicité
4 avril 2012

Practiquez votre compréhension orale!

Pour bien se souvenir du passé... un document sonore à propos du bac!

orejas

http://platea.pntic.mec.es/cvera/hotpot/ecoutes/avance/veille_du_bac.htm

4 avril 2012

Testez-vous!

4 avril 2012

DEUXIÈME SESSION

L’EXPRESSION DE LA CONSÉQUENCE

La conséquence indique le résultat d’une cause exprimée dans la première partie de phrase. Ensuite on va voir les différentes manières de construire une proposition consécutive :

 

1. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES À L’INDICATIF

Lorsque le résultat exprimé est présenté comme certain, on emploie l’indicatif, qui peut être introduit par un mot de corrélation avec QUE ou par une conjonction de subordination.

 

  • MOTS DE CORRÉLATION AVEC QUE : ces constructions permettent d’insister sur l’intensité ou la quantité.

-          [verbe + tellement/tant + que]

Ex. Il a tellement/tant parlé qu’il n’a plus de voix.

Ex. Les Dubreil aiment tellement/tant la mer qu’ils passent toutes leurs vacances sur leur bateau.


-          [Si/tellement + adjectif/adverbe + que]

Ex. Ce gros camion roule si/tellement vite que je n’arrive pas à le dépasser.

 

-          [Tant de/tellement de + nom + que]

Ex.Balzac a écrit tant/tellement de romans que peu de gens les ont tous lus.

MAIS : avec les expressions avoir envie/besoin/peur/soif, etc. On emploie si/ tellement. Ex. Il a eu si/tellement peur qu’il est devenu tout pâle.

 

-          [un(e) tel(le), de tel(le)s + nom + que]

Ex. Le vent soufflait avec une telle violence qu’il était dangereux de sortir en mer.

Ex. La marée noire a causé de tels dégâts qu’il faudra des années pour nettoyer les plages.

 

 

  • CONJONCTIONS DE SUBORDINATION :

-          Si bien que. Cette conjonction présente la conséquence sans nuance particulière. On peut aussi la renforcer en ajoutant tant et : tant et si bien que.

Ex. On a laissé la porte de la cage ouverte si bien que l’oiseau s’est echappé et que le chat l’a mangé.


-          De (telle) manière/sorte/façon que. Ces conjonctions insistent sur la manière d’agir.

Ex. Les enfants de ce vieux monsieur s’entendaient bien de sorte/manière/façon qu’il n’y a eu aucun problème de succession après sa mort.

 

-          Au point que/à tel point que. Ces conjonctions insistent sur l’intensité.

Ex. Le malade souffrait à tel point/au point que le médécin a dû lui faire une injection de morphine.

 

 

2. LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES AU SUBJONCTIF

Quand la conséquence est présentée comme irréalisable ou éventuelle, on emploie le subjonctif. Dans ce cas-là, le sujet de la principale et la subordonnée ne doivent pas être le même.

 

-          Assez/trop...pour que. Expriment une appréciation.

Ex. C’est un excellent juriste. Il connaît assez la question pour qu’on lui fasse confiance. (avec un verbe)

Ex. Le lac n’est pas assez gelé pour qu’on aille patiner aujourd’hui. (avec un adjectif)

Ex. Vous parlez trop vite pour qu’on vous comprenne. (avec un adverbe)

Ex. Il y a assez de lumière dans ton appartement pour que cette plante tropicale s’y plaise. (avec un nom)

 

-          Si...que/tellement...que/tant...que/tel(le)(s)...que/au point que. Ces conjonctions sont suivies du subjonctif lorsque la principale est interrogative ou négative. Elles servent à exprimer une restriction.

Ex. Il ne fait pas un tel froid qu’il soit nécessaire d’allumer le chauffage.

Ex. Le malade a le coeur fragile au point qu’on doive renoncer à toute opération ?

 

 

3. AUTRES MOYENS D’EXPRIMER LA CONSÉQUENCE

On peut aussi exprimer la conséquence en utilisant un mot de liaison ou à travers la construction [prépo.+ inf]

 

  • [PRÉPOSITION + INFINITVE]. À partir de cette structure on remplace la subordonnée lorsque son sujet est le même que celui de la principale.

-          Assez/trop...pour. Cette transformation est toujours obligatoire.

Ex. En ce moment, j’ai trop de travail pour avoir le temps de sortir. (*pour que j’aie le temps de sortir.)

Ex. Ma fille est assez bonne en maths pour faire des études d’ingénieur. (*pour qu’elle fasse des études d’ingénieur.)

-          Au point de. Cette transformation infinitive est facultative.

Ex. Il ne supporte pas les huîtres, au point d’être malade s’il en mange. (au point qu’il est malade s’il en mange.)

 

  • MOTS DE LIAISON.

-          Donc. Sa place est variable.

Ex. Paul a été nommé magistrat à Bordeaux, donc il va s’y installer avec sa famille/il va donc s’y installer avec sa famille.

-          Alors.

Ex. Il n’y avait plus de veste rouge à ma taille, alors j’en ai pris une bleue.

-          C’est pourquoi/c’est pour cela que/ c’est pour ça que. Ces mots de liaison introduisent une explication.

Ex. Tu n’as pas bien fermé le robinet, c’est pour ça qu’il n’y a plus d’eau chaude.

-          Par conséquent/en conséquence.

Ex. L’auteur du crime est un mineur ; en conséquence (langue soutenue)/par conséquent, le procès se tient à huis clos.

-          Ainsi/comme ça. À l’écrit, ainsi peut entraîner une inversion du sujet (langue soutenue). Par ailleurs, comme ça est employé dans la langue familière.

Ex. Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire. Ainsi, on réduit la gravité des accidents/Ainsi, réduit-on la gravité des accidents.

Ex. Prends une clé, comme ça, tu pourras entrer même si je ne suis pas là.

-          D’où/de là.

Ex. La direction parle de fermer l’entrepris, d’où/de là l’inquiétude des salariés.

-          Du coup. Ce mot exprime une conséquence immédiate. Il s’emploie dans la langue familière.

Ex. Il m’a parlé sur un ton désagréable, du coup je me suis fâché.

-          Aussi. Employé dans la langue soutenue et placé en tête de phrase, il entraîne l’inversion du sujet.

Ex. La lumière d’Île-de-France est d’une grande douceur ; aussi a-t-elle inspiré les peintres impressionnistes.

4 avril 2012

Et pour les yeux...

Apprenez à travers la littérature! On vous propose un extrait de Les Misérables de Victor Hugo! 

ANT040133


Voilà le lien...

http://platea.pntic.mec.es/~cvera/hotpot/miserables.htm

Publicité
Publicité
4 avril 2012

Ouvrez les oreilles!

orejas

On vous présente une petite écoute avec des questions de compréhension. Profitez-en!

http://www.ciel.fr/apprendre-francais/preparation-examen/comprehension-oral-b2.html

4 avril 2012

MAINTENANT: Passez à la pratique!

3 avril 2012

PREMIÈRE SESSION

 

On commence avec un peu de grammaire…

 

LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES COMPLÉTIVES INTRODUITES PAR ‘QUE’

Les propositions complétives complètent toujours l’information donnée par la proposition principale. Cependant, selon le verbe de celle-ci, on met le temps de la subordonnée à l’indicatif ou au subjonctif.

 

1. EMPLOI DE L’INDICATIF

Lorsque le verbe de la proposition principale exprime une déclaration, une opinion, une constatation... c’est l’indicatif le mode employé dans la subordonnée, puisqu’il présente un fait comme certain. La proposition complétive peut être introduite par :

 

-          un VERBE : On a annoncé que le President avait nommé monsieur Leduc Premier ministre.

En voilà plusieurs : affirmer, ajouter, annoncer, s’apercevoir, apprendre, assurer, avertir, avouer, certifier, confirmer, constater, convenir, crier, croire, décider, déclarer, découvrir, se douter, entendre dire, espérer, faire remarquer, faire savoir, garantir, hurler, ignorer, s’imaginer, informer, juger, jurer, montrer, noter, objecter, oublier, parier, penser, préciser, prévenir, promettre, prouver, raconter, se rappeler, reconnaître, se rendre compte, répéter, répliquer, répondre, savoir, sentir, souligner, soutenir, se souvenir, supposer, trouver, vérifier, voir... + QUE.

 

-          une construction IMPERSONNELLE : Il paraît que les effets spéciaux de ce film sont extraordinaires.

En voilà plusieurs : il/c’est certain, clair, convenu, évident, exact, incontestable, probable, sûr, visible, vrai, vraisemblable... + QUE.

 

-          un ADJECTIF : Je suis sûr que tu trouveras vite un travail avec ce diplôme d’informatique.

En voilà plusieurs : être certain, convaincu, persuadé, sûr... + QUE.

 

-          un NOM : Les policiers ont l’espoir que l’assassin sera très vite identifié.

En voilà plusieurs : avoir la certitude, la conviction, l’espoir, l’impression, la preuve, l’idée... + QUE.

 

-          un ADVERBE : Le vent s’est levé.  Heureusement qu’on pourra en profiter cet après-midi en faisant du bateau.

En voilà plusieurs : bien sûr, évidemment, heureusement, peut-être, probablement, sans doute... + QUE.

 

2. EMPLOI DU SUBJONCTIF

Étant donné que le subjonctif rapporte une appréciation ou l’interprétation d’un fait, il est employé lorsque le verbe de la proposition principale exprime :

 

  • la VOLONTÉ, l’ OBLIGATION, le CONSEIL. Dans ce cas-là, la proposition subordonnée dépend :

-          d’un VERBE : La direction du magasin propose que les horaires de travail soient modifiés.

-          d’une construction IMPERSONNELLE : L’hiver s’approche. Il faut que vous vous fassiez vacciner contre la grippe.

 

  • un SENTIMENT, un JUGEMENT. Il y a plusieurs façons d’introduire la subordonnée :

-          un VERBE : Je déteste que les gens soient en retard et qu’ensuite ils ne s’excusent pas !

-          une construction IMPERSONNELLE : La gare n’est pas loin ; il suffit que nous partions à 20 heures.

-          un ADJECTIF : Julien est bien déçu que Virginie ne veuille pas sortir avec lui.

-          un NOM : As-tu besoin que nous te prêtions un peu d’argent ?

 

  • la POSSIBILITÉ, le DOUTE. La subordonnée peut dépendre :

-          d’un VERBE : Je doute qu’il connaisse le code de la porte d’entrée.

-          d'une construction IMPERSONNELLE : Il arrive qu’il y ait de la neige à Nice en hiver.

 

Voilà les exemples les plus fréquents d' introducteurs de constructions au subjonctif :

 

Verbes : accepter, aimer, apprécier, attendre, conseiller, craindre, défendre, demander, déplorer, désirer, détester, douter, empêcher, s’étonner, éviter, exiger, s’inquiéter, interdire, mériter, ordonner, permettre, préférer, proposer, recommander, redouter, refuser, regretter, souhaiter, suggérer, supporter, vouloir... + QUE.

 

Constructions impersonnelles : Il arrive, il faut, il est question, il suffit, il semble, il est temps, il se peut, il vaut mieux, peu importe... + QUE.

Cela/ça m’agace, m’arrange, m’ennuie, m’étonne, me gêne, me plaît... + QUE.

 

Adjectifs : trouver bizarre, dangereux, étonnant, honteux, insensé, regrettable... + QUE.

Être choqué, content, déçu, désolé, ému, mécontent, ravi, vexé... + QUE.

 

Noms : avoir besoin, envie, honte, peur, horreur... + QUE.

Trouver dommage + QUE.

Le but, l’essentiel, l’étonnant, l’important, le mieux... + QUE.


3. ATTENTION : INDICATIF ou SUBJONCTIF ?

Il faut faire attention à certains cas où le subjonctif est employé à la place de l’indicatif :

 

  • VERBES D’OPINION À  LA FORME NÉGATIVE OU INTERROGATIVE.

Dans la langue soutenue, certains verbes -généralement construits avec l’indicatif- sont suivis du subjonctif quand ils sont à la forme négative ou interrogative (inversion du sujet).

Ex. Les sauveteurs ne sont pas certains qu’il y ait encore des survivants. (MAIS : Les sauveteurs sont certains qu’il y a encore des survivants.)

 

  • PROPOSITION SUBORDONNÉE EN TÊTE DE PHRASE.

Lorsque la subordonné précède la principale, le verbe de celle-là doit être au subjonctif. Ce procédé est une sorte de mise en relief.

Ex. Que ce cinéaste soit un grand artiste, tout le monde le reconnaît. (MAIS : Tout le monde reconnaît que ce cinéaste est un grand artiste.)

 

  • VERBES QUI CHANGENT LE SENS.

Certains verbes changent leur signification selon le temps du verbe de la subordonnée :

 

-          DIRE, ÉCRIRE, TÉLÉPHONER.

Ex. Le directeur a déclaré qu’il allait engager quatre informaticiens. (déclarer qqch.)

Ex. Dites à monsieur Leblond qu’il soit là à 14 heures précises. (donner l’ordre)

-          COMPRENDRE.

Ex. Nous avons longtemps parlé et j’ai compris qu’il était dans une situation très difficile. (constater)

Ex. Je comprends que vous soyez fatigués après ce long voyage. (trouver qqch. normal)

-          SUPPOSER, IMAGINER.

Ex. J’imagine que le mariage de Georges et Julie aura lieu à la campagne. (penser, croire)

Ex. Imaginez qu’il pleuve le jour du mariage ! (faire l’hypothèse)

-          ADMETTRE.

Ex. Tout le monde admet aujourd’hui qu’on ne peut pas travailler sans ordinateur. (reconnaître)

Ex. Je n’admets pas qu’on mette en doute ma parole ! (refuser, ne pas accepter)

-          EXPLIQUER.

Ex. Le ministre de l’Économie a expliqué que la situation nécessitait des mesures exceptionnelles. (dire)

Ex. La violence de la tempête explique que le bateau ait fait naufrage. (faire comprendre)

 

4. PETITS REMARQUES.

 

-          Lorsque le sujet des deux propositions est le même, le verbe de la subordonnée doit être à l’infinitif obligatoirement si la construction de la principale introduirait un subjonctif. Au cas où la construction serait avec indicatif, on peut l’utiliser ou pas).

Ex. En général, nous préférons réserver une table au restaurant (*que nous réservions une table au restaurant). [construction avec le subjonctif]

Ex. Nous espérons arriver à midi (que nous arriverions à midi). [construction avec l’indicatif]

 

-          Quand il y a deux subordonnées complétives il faut toujours répéter la conjonction QUE.

Ex. Je voudrais bien qu’il fasse beau et qu’il y ait du vent pour de la planche à voile.


-          Certains verbes se construisent avec à ce que au lieu de ‘que’ : veiller, s’attendre, être habitué, s’opposer, s’engager, consentir, être disposé, tenir, faire attention...

Ex. On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait une telle foule à cette manifestation.


-          Ne confondez pas :

+ INDICATIF

+SUBJONCTIF

espérer

souhaiter

être probable

être possible

paraître

sembler

Il me semble

Il semble

se douter

douter

 

 


 

Publicité
Publicité
Avez-vous faim? Mangez du français!
Publicité
Archives
Publicité